La prostitution des mineur·e·s a envahi nos écrans, nos journaux, nos tribunaux. Depuis les années 2000, les services de police et de la justice font face à l’ampleur du sujet tandis que les acteur·trice·s de terrain et les professionnel·le·s du secteur de l’enfance essaient de comprendre ce phénomène inquiétant pour mieux le contrer.
Parallèlement à cette explosion de la prostitution des mineur·e·s, il est un phénomène dont on parle moins : les jeunes proxénètes. Un nombre croissant de mineur·e·s ou jeunes majeur·e·s trouvent dans l’exploitation d’autres jeunes une source de revenus abondants. Ce sont des garçons qui voient dans le proxénétisme une activité plus facile et moins risquée que le trafic de stupéfiants. Quant aux filles, certaines sont passées par la prostitution et cherchent à échapper à la violence ; d’autres tirent profit de l’exploitation de leurs copines.
Qui sont ces « nouveaux proxénètes » ? Quels sont leurs modes d’actions ? Où et comment recrutent-ils·elles leurs victimes ? Comment analyser ce phénomène et quelles réponses judiciaires et sociales y apporter pour l’endiguer ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles le nouveau numéro des Cahiers de la Fondation Mineur·e·s proxénètes tente de répondre.
LB
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