Se prostituer est un choix !
Certaines personnes prostituées proclament en effet la liberté de vendre leur corps. Il s'agit d'une minorité de personnes, largement médiatisée, qui masque le sort d'une majorité condamnée au silence : des femmes enlevées, mises de force sur le trottoir, prisonnières des réseaux criminels ou résignées... Dans ce cas, la prostitution est une violence évidente et reconnue par tous.
Et pour les autres ? Quelle est la réalité de la liberté de choix invoquée par certaines ? « L'engagement dans la sexualité vénale n'est jamais un acte volontaire et délibéré, écrit le sociologue Lilian Mathieu. Produit de l'absence de moyens alternatifs d'existence, il résulte toujours d'une contrainte ou, au mieux, d'une adaptation résignée marquée par la détresse, le manque ou la violence ».
Il n'est pas de notre ressort, et ce n'est pas notre intention, de porter un jugement moral sur les démarches personnelles de chacun, mais nous rejetons cette complaisance collective vis-à-vis de la prostitution qui permet à notre société de se donner bonne conscience et de ne pas remettre en cause ce qui est une honte, une impasse.
CE N'EST PAS PAR CHOIX, MAIS PAR ABSENCE D'AUTRE CHOIX, QUE CERTAINES PERSONNES SE PROSTITUENT !