Huit mois après la promulgation de la loi prostitution en France, la publication du décret relatif au stage de sensibilisation à la lutte contre l’achat d’actes sexuels le 14 décembre 2016, constitue une étape majeure dans la mise œuvre du volet judiciaire de ce nouveau dispositif visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées.
Le Conseil de Sécurité vient d’adopter une résolution condamnant fermement et unanimement la traite des êtres humains à des fins d’esclavage sexuel, d’exploitation et de travail forcé dans les zones de conflit. Comme le soulignait la Fondation Scelles dans son 4ème Rapport Mondial, le groupe Etat Islamique pratique, envers certaines minorités ethniques (notamment les femmes et jeunes filles yézidies), un esclavage sexuel organisé et délibéré répondant à des objectifs stratégiques, idéologiques et financiers. Il devient urgent de tout mettre en œuvre pour faire cesser ces pratiques et condamner leurs auteurs.
Après le rapport publié en juillet dernier par le Home Affairs Select Committee, le Gouvernement britannique livre sa position sur les évolutions législatives envisagées concernant la prostitution dans le royaume. Quelques points positifs, mais des orientations dangereuses.
Quels sont les apports de la loi du 13 avril 2016 contre le système prostitutionnel ? 1. Protéger et accompagner les victimes ; 2. Poursuivre et sanctionner les auteurs ; 3. Prévenir et sensibiliser les citoyens.
Dans le cadre du colloque "Stop à la prostitution des enfants en France !" organisé par l'ACPE et sa Présidente Armelle Le Bigot-Macaux, le 29 novembre 2016, à l'occasion des 30 ans de l'association, Yves Charpenel, Président de la Fondation Scelles et Premier Avocat général à la Cour de cassation, interviendra sur la question des missions de la police et de la justice dans leur rôle de protection des enfants, de prévention des situations à risque et de répression des exploiteurs, proxénètes, réseaux et clients.