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#SEXPLOITED et ses évolutions

#sexploitedL'application web #SEXPLOITED se développe !

 

Grâce à la géolocalisation, #SEXPLOITED permet aux personnes en situation de prostitution de savoir où et comment contacter les structures près d'elles pour leur apporter l'aide et l'accompagnement dont elles ont besoin.
Dans le courant de l'été 2024, #SEXPLOITED sera doté d'un nouvel onglet uniquement dédié à la prise en charge des mineur·e·s et à leur accompagnement. Cet onglet sera aussi disponible en 10 langues, recensant des structures en métropole et dans les territoires ultra-marins !

 

Accessible sur téléphone, tablette ou ordinateur #SEXPLOITED est une aide à portée de main, facile d'utilisation, à tout moment, pour tou·te·s professionnel·le·s qui accompagnent les personnes en situation de prostitution !

 

>>> https://www.sexploited.org/

 

 

 

C'è ancora domani - Il reste encore demain

C'est l'histoire d'une femme battue, de sa vie contrôlée, de son corps dépossédé.

 

 


Violences conjugales, patriarcat et sexisme dans l'Italie d'après-guerre, ce film italien de Paola Cortellesi nous rappelle bien les mécanismes de l'emprise et les discours employés par les agresseurs. Mais c'est aussi l'histoire d'une mère qui rêve d'un avenir meilleur pour sa fille et qui redoublera d'efforts pour elle. Un témoignage d'émancipation et de sororité !


Enfin, c'est l'histoire des femmes de l'époque post-fasciste privées de leur voix... jusqu'au jour où elles seront entendues pour la première fois !

 

Ce sublime film a fait tristement écho à une affaire arrivée au même moment en Italie, celle d'un féminicide d'une jeune étudiante de 22 ans par son ex-compagnon. Cette sordide affaire a suscité partout de grands débats sur le poids de la violence patriarcale dans le pays et a amplifié l'impact du film.

 

La lutte continue.

 

>>> https://www.ceancoradomani.ch/fr

 

 

Feminist’Camp Osez le féminismE

Les 27 et 28 avril 2024, des femmes venues de toute la France se sont retrouvées pour passer une journée ou tout un week-end à la Maison Familiale et Rurale de Rambouillet. Ce fut l’occasion d’une pause à la campagne pour partager des moments d’engagement et de sororité.

 

Une volontaire en service civique de la Fondation Scelles a pu participé à 3 ateliers lors de la première journée :

  • "Excitation sexuelle psychotraumatique, pensées intrusives : faisons changer la honte de camp !", animé par Ursula Le Menn et Lucie Sabau
  • "Pornographie, caming, prostitution : un même continuum d'explotation sexuelle", animé par Céline Piques
  • "Déconstruction des codes esthétiques sexualisés dans les représentations des femmes" qui a été suivi par un atelier créatif animé par la photographe Pauline Makoveitchoux

 

Ces ateliers ont été choisis parmi une large sélection. L'écologie, la maternité et le désir d'être mère ou non, tout comme la constitutionnalité de l'IVG sont des thèmes qui ont été abordés par celles qui le désiraient. Des sujets également plus politiques ont été discutés comme l'islamophobie ou encore l'utilisation du droit du travail pour faire valoir les droits des femmes.


Merci à toute l'équipe d'OLF, aux intervenantes et aux bénévoles pour cette journée plus que passionnante et merci à toutes les femmes présentes pour cette bienveillance et cette sororité !

 

https://osezlefeminisme.fr/feministcamp-weekend/

 

Les clients prostitueurs se fichent de l’âge de la victime : pas la loi.

 

la roue des excuses des prostitueursA Herblay, en janvier derniers, 6 hommes de 24 à 35 ans ont été placés en garde à vue avant d’être déférés en vue de leur procès à venir pour avoir sollicité une mineure de 12 ans. 12 ans… Après être entrés en contact avec la victime via le site sexemodel avant de la rencontrer dans deux hôtels d’Herblay. Repérés, identifiés, interpelés.

 

A Valenciennes, onze hommes étaient également poursuivis pour recours à la prostitution d’une mineure de 14 ans après être entrés en contact avec elle via Snapchat et Coco.fr. Onze hommes entre 25 et 65 ans. Onze hommes (11 seulement sur 54 comptes identifiés) qui ont récité, à la barre, la longue litanie des excuses des agresseurs que nous entendons à longueur de stage de « lutte contre l’achat d’actes sexuels » depuis 7 ans. Toujours les mêmes. Futiles. Des déguisements de « prostitueurs » pour se dédouaner et ne pas assumer sa responsabilité : mes besoins sexuels, ma maladie, un décès familial, le stress au travail, c’est elle qui est venue vers moi etc… une atteinte sexuelle ou une agression sexuelle, ou un viol… ce n’est pas un jeu. Ça a toujours des conséquences pour les personnes qui les subissent. Majeures ou mineures.  Les traumas ne s’arrêtent pas à la frontière de l’âge.

 

Dans les deux affaires, rappelons, encore une fois, la circonstance aggravante prévue par le code pénal : tout acte sexuel, tarifé ou non, avec un mineur de moins de 15 ans est considéré comme un viol et passible de 20 ans d’emprisonnement et de 3 millions d’euros d’amende. Oui mais voilà, si l’affaire d’Herblay n’a pas encore rendu son verdict, l’affaire de Valenciennes elle, ayant été correctionnalisée, seule l’agression sexuelle sur mineur de 15 ans a été requise par le parquet. Pas de viol donc.

 

Mais peut-il réellement y avoir, dans ce contexte, une prise de conscience de la gravité des faits si les sanctions ne sont pas à la hauteur des qualificatifs prévus ? Comment croire que la tendance va s’inverser ?  Il n’y a pas que la réputation de ces hommes qui est en jeu, mais la reconstruction d’une victime. Cette reconstruction prendra elle assurément bien plus que les 24 mois dont dix-huit avec sursis que risquent ces adultes à l’issue du verdict.

 

newsletter novembre 2017

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