Abolitionniste, règlementariste ou prohibitionniste, la France a connu différents régimes juridiques relatifs à la prostitution. A l'heure où la prostitution continue de diviser les candidats à l'élection présidentielle, la Fondation Scelles propose un résumé des différentes approches juridiques dans le monde et une brève histoire de la prostitution en France.
MLC et LV
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Aujourd’hui, la prostitution n’est plus dans la rue mais sur internet. Les agences d’escorting, les plateformes d’annonces en ligne y prospèrent ; et les proxénètes trouvent dans les réseaux sociaux et les messageries cryptées des outils anonymes et modernes pour gérer efficacement leurs activités et augmenter leurs profits, en toute discrétion… Plus de 60 % de la prostitution s’organiserait désormais sur internet.
Comment réguler ces espaces de communication et comment lutter contre cette nouvelle forme de proxénétisme qu’est le cyberproxénétisme ? Qui est « cyberproxénète » ? Quelle est la responsabilité des acteurs d’internet (hébergeurs, fournisseurs d’accès, plateformes numériques) ? Sont-ils de simples outils manipulés par les proxénètes ou prennent-ils part de manière indirecte au cyberproxénétisme, tirant eux-mêmes profit de l’exploitation des victimes ? Où est la frontière ?
La Note d’expertise de l’Observatoire, publiée par la Fondation Scelles, répond à ces questions.
PL
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La prostitution des mineur·e·s a envahi nos écrans, nos journaux, nos tribunaux. Depuis les années 2000, les services de police et de la justice font face à l’ampleur du sujet tandis que les acteur·trice·s de terrain et les professionnel·le·s du secteur de l’enfance essaient de comprendre ce phénomène inquiétant pour mieux le contrer.
Parallèlement à cette explosion de la prostitution des mineur·e·s, il est un phénomène dont on parle moins : les jeunes proxénètes. Un nombre croissant de mineur·e·s ou jeunes majeur·e·s trouvent dans l’exploitation d’autres jeunes une source de revenus abondants. Ce sont des garçons qui voient dans le proxénétisme une activité plus facile et moins risquée que le trafic de stupéfiants. Quant aux filles, certaines sont passées par la prostitution et cherchent à échapper à la violence ; d’autres tirent profit de l’exploitation de leurs copines.
Qui sont ces « nouveaux proxénètes » ? Quels sont leurs modes d’actions ? Où et comment recrutent-ils·elles leurs victimes ? Comment analyser ce phénomène et quelles réponses judiciaires et sociales y apporter pour l’endiguer ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles le nouveau numéro des Cahiers de la Fondation Mineur·e·s proxénètes tente de répondre.
LB
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De la difficulté de protéger les personnes mineures en situation de prostitution pour les professionnel.le.s de la police, de la justice et de l'aide à l'enfance
« Je pouvais me sentir un peu princesse, un peu quelqu'un à part... ça me permettait de me dire que, finalement, c'était pas si terrible que ça. J'arrivais à occulter tous les moments de violence. Ce n'est pas des rapports sexuels la prostitution, [...] c'est vraiment être réduite à l'état d'objet, c'est perdre son humanité », explique Andréa , 23 ans, qui est entrée dans la prostitution à 14 ans. L'incise résume une manifestation de l'état de stress post-traumatique, souvent observé chez les personnes mineures en situation de prostitution : la dissociation.
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