Représentée par Jean-Michel Cailliau, administrateur en charge de son pôle juridique et judiciaire, la Fondation Scelles était invitée par l'association ALC et la coordination du Dispositif National Ac.Sé qui protège les victimes de la traite, à leur séminaire des 27 et 28 novembre 2017, sur le partage d'expériences sur la mise en oeuvre de la loi du 13 avril 2016. La Fondation a présenté le volet répressif de la loi du 13 avril 2016 renforçant la lutte contre le système prostitutionnel, ainsi que les premiers enseignements à tirer de la mise en place du stage de sensibilisation à la lutte contre l'achat d'actes sexuels, prévu par la loi.
Afin de changer les regards et prévenir l'exploitation sexuelle, la Fondation Scelles est intervenue pour la 4e fois auprès des étudiant-e-s en licence de tourisme de l'Université de Cergy-Pontoise, avec l'ACPE, pour sensibiliser ces acteurs de la société de demain. Une 60aine de jeunes, futurs professionnels du tourisme, ont ainsi été alertés des dangers de l'exploitation sexuelle dans les voyages et les déplacements et ont pu questionner Frédéric Boisard sur le choix historique de la France par le vote de la loi abolitionniste du 13 avril 2016.
« Les 62 associations du collectif "Abolition 2012" souhaitent que le grand mouvement lancé sur les réseaux sociaux contre le sexisme puisse permettre de faire appliquer pleinement la loi d'avril 2016 de lutte contre le système prostitutionnel. »
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Après l’affaire Weinstein et l’explosion du mouvement #BalanceTonPorc, après le débat sur l’âge du consentement sexuel des mineurs, on attendait une réponse forte du président de la République et du gouvernement en ce 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. La conférence organisée par l’Elysée pour le lancement de la « Grande cause du quinquennat pour l’égalité femmes-hommes » a été pleine de promesses. La Fondation Scelles est fière d’avoir assisté à cet événement qui fait enfin de la lutte contre les violences faites aux femmes une cause nationale.
Photo : Pontifical Academy of Sociales Sciences
Du 4 au 6 novembre, de nombreux-euses expert-e-s sont venus débattre des meilleures pratiques en terme d’assistance juridique, de compensations financières et d’aide à l’installation ou au retour des victimes de la traite des êtres humains. Sous l’égide de l’Académie Pontificale des Sciences Sociales et de l’association GALA (Global Alliance of Legal Aid), les intervenant-e-s ont mis l’accent sur la nécessité de dépasser la seule condamnation de la traite, et d’aller au-delà de la ratification des traités et de l’application des législations. Marta Pilar Torres Herrero (Fondation Scelles) et Grégoire Théry (CAP International dont la Fondation Scelles est membre) ont insisté sur les bonnes pratiques en matière d’assistance juridique et d’obtention de compensations financières indispensables au processus de reconstruction et de résilience des victimes.
A Lire >>> Assisting Victims of Human Trafficking: Best Practices in Legal Aid, Compensation and Resettlement