Le Rapport d’évaluation locale de la mise en œuvre de la loi « visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées » démontre que, lorsque – et là où - elle est intégralement appliquée, cette loi-cadre donne des résultats probants, dont :
- Le développement sans précédent de diagnostics territoriaux et de politiques publiques locales grâce aux commissions départementales ;
- La coordination accrue de tous les acteurs en soutien des personnes bénéficiant des parcours de sortie ;
- L’ octroi de nouveaux titres de séjour et d’une aide financière auxquelles ne pouvaient pas prétendre les personnes prostituées étrangères avant la loi d’avril 2016 ;
- L’ interpellation effective des « clients » de la prostitution et le développement des stages de responsabilisation
Malgré une accélération nette et chiffrée sur les 18 derniers mois, la mise en œuvre de la loi demeure très inégale et hétérogène en fonction des territoires. Elle repose encore trop souvent sur les volontés individuelles et demande ainsi une véritable impulsion interministérielle et des moyens à la hauteur du changement d’échelle que représente son application intégrale.
Le film de Rebecca Zlotowski mettant en scène Zahia Dehar n’est pas encore sorti qu’il se revendique déjà comme un nouveau mouvement de libération des femmes. Entre hypersexualisation et banalisation de la prostitution, Une fille facile n’a pourtant rien d’émancipateur. >>>
Depuis la défaite territoriale de l’Etat Islamique annoncée le 23 mars 2019, la question des procès de djihadistes suscite de nombreuses interrogations. Beaucoup d’entre eux ont commis des violences sexuelles durant ce conflit, comme un moyen utile de détruire psychologiquement et physiquement l’adversaire. Il s’agit donc désormais de juger ces actes afin qu’ils ne restent pas impunis mais soient reconnus comme crimes contre l’Humanité. >>>
Une information judiciaire à l’encontre du site de petites annonces Vivastreet a été ouverte en 2018 par le parquet de Paris pour proxénétisme aggravé. Cette affaire interroge sur les responsabilités des acteurs du numérique face aux messages qui se diffusent sur leur site et résonne avec la proposition de loi sur la lutte contre la haine en ligne adoptée mardi 9 juillet 2019 à l’Assemblée Nationale[1]. >>>
« Nous travaillons avec la Fondation Scelles car nous nous engageons sur les causes qu’elle défend, à savoir la lutte contre la traite des êtres humains » témoigne Maître Cédric Jacquelet du cabinet Proskauer Rose LLP « Le pro bono ne s’arrête pas à la gratuité : on défend véritablement une cause ». Comme d’autres associations engagées dans la défense des droits des femmes, la Fondation Scelles collabore avec des avocats afin de renforcer son action juridique grâce à un investissement pro bono de ces cabinets.